AND EVERYTHING HAD BEAUTIFUL SENSE THAT NEVER WAS AND EVER MORE DE FLÁVIA METZLER N’A PAS PEUR D’ÊTRE MAGNIFIQUE.
Isabelle Le Normand
L’artiste déploie un arrangement de méthodes pour séduire le spectateur, y compris, mais sans s’y limiter: les nuances de bleu, un motif complexe et décadent du 19e siècle, une lumière mystérieuse qui pénètre à travers un mur, passant par une lampe rouge, et se terminant par le cristal, le fait que cette lampe rouge apparaît comme un cœur, la lumière qui passé à travers semble avoir des connotations mystiques; un halo bleu ciel dernière l’homme en costume ressemble aus ailes d’un ange, d’autant plus que nous ne voyons pas le bras; le titre long, qui traverse toute l’image avec sa propre lumière invisible, absurde, mais rempli d’intentions positives, est comme le vol d’un colibri, global et harmonieux, plein d’humour, d’un arrangement absurde de ces différents éléments, l’expression inattendue sur le visage de l’homme, qui semble un peu peiné, comme un gangster innocent d’un film français nouvelle vague, la façon dont les jambes créent des volutes sensuelles; les plis sur le pantalon de l’homme et sa veste, enfin, comment l’astre apparaît comme un œil qui pourrait ouvrir un œil omniscient qui ne voît que le beau dans les choses, d’une manière qui est généreuse, mais pas irresponsable.
Et pourtant, chaque seduction est un risqué d’échec. Flávia Metzler joue avec nos attentes et crée volontairement une peinture surréaliste 80 ans plus tard. Son ouvre se compose d’images générées à partir du passé, comme quelqu’un qui parle magnifiquement par citations choisies. Il s’agit d’un équilibre délicat. Elle fait confiance à son intuition et pousse hardiment de l’avant en utilisant le passé comme un enfant, avec un étonnement mêlé de crainte.